Me Dieudonné Tshibwabwa tonne. « Tout prétendu diaspora à Goma est un collabo. »

Bruxelles, le 5 juin 2025

Par Cheik FITA

Lors d’un entretien avec les médias bruxellois de la diaspora congolaise de Belgique Micro du Pasteur Bobo et congolaisdebelgique.be, Me Ali Tshibwabwa Dieudonné a véritablement tonné en parlant des troubadours de la diaspora dont les images circulent sur les réseaux sociaux aux côtés des rebelles et assassins de l’AFC-M23 : « Ce sont des collabos ».

Avocat au barreau de Bruxelles et de Kinshasa, en s’exprimant ainsi, Me Ali sait de quoi il parle.

Me Dieudonné Tshibwabwa, est président de la fédération de la diaspora congolaise de Belgique.

Depuis janvier 2025, Goma et Bukavu deux grandes villes de l’Est de la RD Congo sont sous occupation rwandaise sous couvert de ses supplétifs AFC et M23.

Comme lors de la dernière guerre mondiale quand l’Allemagne NAZI avait occupé la Belgique ou la France, tout belge ou français qui travaillait avec les occupants allemands était considéré comme un collabo.

C’est exactement le même scénario qui se répète à Goma.

Ce qui a fait sortir Me Ali de ses gonds, c’est le fait que ces individus vont parader chez les ennemis du Congo en prétendant représenter la diaspora.

Il est vrai que la diaspora est multiforme, et qu’aucune structure ne peut se prévaloir de sa représentativité. Mais ceux qui voudraient parler au nom de la diaspora, devraient au moins appartenir à une structure reconnue légalement.

Or Me Ali est lui Président d’une asbl reconnue en Belgique et ayant plusieurs membres.

Voir un quidam, toute honte bue, aller engager toute la diaspora congolaise est écoeurant.

Me Tshibwabwa, très révolté n’a pas eu des mots suffisamment durs pour dénoncer l’irresponsabilité de certains congolais face au drame que vivent des millions de congolais dans les zones sous occupation.

Encore un peu, l’entretien tournait en un long plaidoyer accusateur contre toutes ces brebis galeuses qui jettent l’opprobre sur une diaspora congolaise en majorité patriote, et peu enclin à aller cirer les bottes des bourreaux de la population congolaises.

Plus de détails en suivant la vidéo de l’entretien.